quinta-feira, 20 de maio de 2010
quarta-feira, 19 de maio de 2010
Pois é...
Em Le Point
RETRAITES - Le plan du Parti socialiste
Par Marc Vignaud
Martine Aubry espère convaincre les Français que le gouvernement prépare une réforme injuste dans laquelle tous les efforts porteront "sur les salariés" © AFP PHOTO / FRANK PERRY
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En attendant, à l'issue d'un Bureau national du parti mardi soir, Martine Aubry a levé le voile sur les nouvelles sources de financement qu'elle compte dégager pour financer "sa" réforme. L'objectif est de financer un système de retraite fondé sur "un compte temps à donner à chaque citoyen" qui choisirait son âge effectif de départ en retraite.
Pour y parvenir, le parti socialiste veut majorer les prélèvements sociaux sur les bonus et les stocks options, faire participer les fonds d'intéressement et de participation au financement des retraites à hauteur de 3 milliards d'euros par an et augmenter la CSG qui pèse sur les revenus du capital (à l'exception des livrets d'épargne et de la plus-value réalisée sur la résidence principale). Les entreprises devront mettre la main à la poche avec l'augmentation de la nouvelle contribution sur la valeur ajoutée mise en place par le gouvernement pour remplacer la taxe professionnelle. Le taux passerait de 1,5 % à 2,2 %, uniquement pour les grandes entreprises.
Surtaxe sur les banques
Le Parti socialiste propose également d'augmenter à partir de 2012 (une fois la crise estompée) les cotisations patronales et salariales de 0,1 % par an pendant 10 ans pour atteindre 1 % au bout de cette période, ce qui devrait permettre de récolter 12 milliards d'euros supplémentaires pour les retraites. La première secrétaire du Parti socialiste a aussi annoncé une surtaxe de 15 % de l'impôt sur les sociétés acquitté par les banques et institutions financières.
Avec une telle batterie de mesures, le PS prévoit de récolter les 45 milliards d'euros nécessaires à l'horizon 2025 pour financer les retraites, selon les chiffres du Conseil d'orientation des retraites. Martine Aubry espère même récolter 5 milliards d'euros supplémentaires pour financer les retraites des salariés aux emplois pénibles... Et prouver ainsi qu'il n'est pas nécessaire de remettre en cause la retraite à 60 ans, chère aux Français.
terça-feira, 18 de maio de 2010
segunda-feira, 17 de maio de 2010
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