sábado, 19 de março de 2011

Fraude.O Campeão dos direitos humanos mostra a sua verdadeira face.

Au moins 41 morts au Yémen, l'état d'urgence décrété






Les violences les plus meurtrières au Yémen depuis le début de la contestation du régime ont fait au moins 41 morts vendredi à Sanaa et Washington qui voit dans le président Ali Abdallah Saleh un allié a condamné ces incidents.

Le président Saleh, 68 ans, a regretté ces morts, mais annoncé l'instauration de l'état d'urgence et demandé que les manifestants évacuent la place de l'Université, au centre de Sanaa, symbole de leur mobilisation.

Peu après, le président américain Barack Obama l'a exhorté à autoriser le déroulement des manifestations.

«Je condamne fermement les violences qui se sont produites aujourd'hui au Yémen», a déclaré M. Obama dans un communiqué. Il a appelé «le président Saleh à tenir sa promesse d'autoriser les manifestations à se dérouler pacifiquement».

L'opposition qui exige le départ de M. Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a qualifié les incidents de «massacre».
Au moins 200 blessés

Des manifestants yéménites portent un jeune homme blessé, à Sanaa le 18 mars 2011. (AFP Ahmad Gharabli)

Selon des sources médicales, au moins 200 personnes ont été blessées lorsque des milliers de manifestants anti-régime ont été pris sous le feu de partisans du président Saleh.

Les tirs sont venus des toits d'habitations proches de la place de l'Université, où se tient depuis le 21 février un sit-in contre le régime, selon le correspondant de l'AFP, qui a vu un adolescent de 14 ans, touché d'une balle à la tête, s'effondrer mort devant lui.

Les tirs ont commencé lorsque les manifestants ont voulu démanteler une barricade érigée par les partisans du régime pour bloquer l'une des rues menant à la Place de l'Université, et la fusillade a duré plus d'une heure et demie.

Selon le correspondant de l'AFP, la police a lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants et a tiré à balles réelles.

Des manifestants sont montés sur le toit d'un des immeubles où était embusqué un tireur, et l'ont précipité dans le vide, selon le correspondant.

Dans l'hôpital de fortune monté sur la place de l'Université, le docteur Wassim al-Qerchi, les mains maculées de sang, a expliqué à l'AFP: «Nous n'arrivons pas à traiter les blessés tellement leur nombre est élevé». «Nous manquons de médicaments et de matériel médical», a-t-il ajouté.

Les victimes de cette tuerie, sans précédent depuis les violences civiles de 1994 dans ce pays pauvre de 24 millions d'habitants, portent à plus de 80 le bilan des morts depuis le début du mouvement appelant au départ du président Saleh.

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