sábado, 27 de março de 2010

...e jazzando...












Jazzando...












Mais quoi?...











José Sócrates, le Portugais ensablé

Rien ne va plus pour le Premier ministre socialiste, dont le nom est associé à des affaires de corruption sur fond de crise économique majeure.
Par FRANÇOIS MUSSEAU envoyé spécial à Lisbonne
Le Premier ministre portugais José Socrates, le 7 janvier 2010 à Paris
Le Premier ministre portugais José Socrates, le 7 janvier 2010 à Paris (AFP Remy de la Mauviniere)
    Réinitialiser la taille de police
  • Agrandir la taille de police
  • Imprimer l'article
  • Envoyer l'article à un ami
  • Réagir
  • Ajouter à mon Libé+
L’inimitié d’une bonne partie des médias, une crise politique qui tourne au blocage institutionnel, une situation sociale explosive, un fiasco économique obligeant à des mesures drastiques à court terme… Comme si cela n’était pas suffisant, le bouillant José Sócrates (mollement réélu aux législatives de septembre 2009) doit désormais affronter une fronde du Parlement qui pourrait le forcer à la démission ou amener sa famille socialiste à lui trouver un successeur à la tête du gouvernement. Aujourd’hui commencent à Lisbonne les travaux d’une commission d’enquête parlementaire qui, pour la première fois depuis la fin de la dictature de Salazar, implique directement un Premier ministre. Et va le contraindre à comparaître physiquement, au mieux par écrit. «Le Portugal est un bateau ivre dans lequel le capitaine est le plus suspect de tout l’équipage», a asséné un chroniqueur de la chaîne privée SIC.
D’après les économistes, de tous les pays européens au bord du «décrochage», le Portugal est certainement le maillon le plus faible. Plus encore que la Grèce, le petit pays ibérique souffre de maux structurels, d’exportations en berne, d’une dette extérieure record et d’un déficit public de 9,3%. Bruxelles attend de Lisbonne des mesures concrètes pour respecter le «plan d’austérité» auquel José Sócrates s’est engagé. Mais ces mesures, qui promettent d’être draconiennes, se font attendre… D’autant que José Sócrates est encore affaibli par ses problèmes politico-judiciaires.
«réformateur». Ce qui ressemble fort à un procès politique est lié à un supposé cas d’interventionnisme. Pendant deux mois, un groupe de députés tentera de faire la lumière sur le rôle qu’a joué José Sócrates dans la tentative du géant Portugal Telecom (PT, contrôlé par le gouvernement socialiste) de racheter la télévision TVI, hostile au pouvoir. Il s’agit en somme de savoir si le leader socialiste a manœuvré pour placer la chaîne sous son joug. En juin 2009, devant le Parlement, Sócrates avait solennellement assuré ne rien savoir de telles tractations. Si cette commission d’enquête, qui va auditionner des dizaines de témoins, fait la preuve que le Premier ministre a menti, les jours de celui qui promettait de «transformer le Portugal en profondeur»seront comptés.
«Alors qu’il a pu être une partie de la solution pour le pays, Sócrates est aujourd’hui une partie du problème», résume José Manuel Fernandes, ancien directeur du quotidien de référence Público, dont le départ tient à ses relations tendues avec le leader socialiste. Comme d’autres nombreux détracteurs, Fernandes reconnaît que le tonitruant Sócrates a été, au début de son premier mandat - de 2005 à 2007 -, un chef de gouvernement courageux, qui a ramené un gros déficit à 3% (aujourd’hui de nouveau autour de 10%), réformé le système des retraites (âge légal et temps de cotisation augmentés), accru les recettes fiscales, créé 150 000 emplois, fait le ménage au sein de la haute administration… «Un bon bilan de réformateur volontariste, qui a su contenir à sa gauche et rassurer à sa droite, dit le politologue Manuel Villaverde Cabral. Il a mis à la porte pas mal de gens dans les hautes sphères, qui sont aujourd’hui autant d’ennemis.» Mais, si José Sócrates est autant ébranlé, c’est aussi parce que son parcours est jalonné de zones d’ombres et d’agissements suspects.
Depuis ses premiers pas municipaux dans la région de Beira Baixa, à l’est du pays, il a été mêlé à une dizaine de scandales. Un diplôme d’ingénieur obtenu dans des conditions suspectes, des permis de construire douteux accordés au sein de la municipalité de Castelo Branco, l’affaire «Face occulte» (des écoutes téléphoniques le lient avec un homme d’affaire véreux ayant un quasi-monopole sur les friches industrielles)… Ou encore l’affaire «Freeport», une société britannique ayant installé un centre commercial à Alcochete, en banlieue de Lisbonne, sur un terrain protégé… grâce au feu vert de Sócrates, alors ministre de l’Environnement ! «En réalité, à chaque fois, il n’y a aucune preuve formelle, dit José Manuel Fernandes. Mais rien n’est vraiment clair avec lui.»
jeune loup. Energique et charismatique, doté d’une audace qui a électrisé une vie politique ankylosée, José Sócrates apparaît aussi comme un leader intransigeant, autoritaire et irascible, dont l’ambition dévorante en irrite plus d’un. «Son parcours, c’est celui d’un jeune loup sans idéologie, opportuniste, un pur produit d’appareil qui a escaladé les échelons la tête froide, le décrit Fernando Rosas, historien et député du Bloc de gauche. Il a toujours eu un côté borderline. Et puis ses accès d’autoritarisme lui valent une piteuse image dans des médias qui ne sont pas tendres avec lui.» Sócrates le leur rend bien : plusieurs journalistes de télé vedettes (Mário Crespo, Manuela Guedes…) ont dénoncé «la censure» exercée sur eux par le Premier ministre. Une commission d’éthique s’est mise en place en janvier pour éclaircir la question. «L’un des grands problèmes de Sócrates, c’est qu’il a perdu le soutien des élites,analyse José Manuel Fernandes, l’ancien patron de Público. On ne lui fait plus confiance, tout le monde a peur d’être trompé par ce personnage trouble et ambigu.»
Dans un sérail politique dominé par des doctores, ce socialiste sans titre prestigieux agace et rompt avec le statu quo. A la manière d’un Sarkozy portugais, Sócrates est un fonceur, un communicateur zélé qui a phagocyté son parti et personnalisé à l’extrême l’exercice du pouvoir. Autres similitudes : il ne craint pas de tailler dans le vif, supporte mal les critiques, perd facilement ses nerfs et cultive la perméabilité entre la sphère politique et celle des affaires - à l’instar de Jorge Coelho, un de ses proches, ancien ministre socialiste entré avec sa bénédiction dans le conseil d’administration du géant du BTP Mota-Engil.
A force de jouer avec le feu, José Sócrates se retrouve-t-il sur un siège éjectable, six mois seulement après sa difficile réélection (une courte majorité au Parlement) et alors que sa cote de popularité chute allègrement ? «A priori, tous les éléments l’accablent, explique Ricardo Costa, directeur adjoint de l’hebdo Expresso.Heureusement pour lui, les circonstances le protègent.» De l’avis général, le président de la République, Cavaco Silva, mentor du grand parti de la droite (PSD), n’a pas intérêt à convoquer des élections anticipées. Par souci de stabilité institutionnelle, et aussi parce qu’un scrutin aujourd’hui ne changerait sûrement pas beaucoup la donne. Jusqu’à janvier 2011, date de la présidentielle, Sócrates ne risque donc pas sa peau. Sauf si, bien sûr, la commission d’enquête parlementaire qui s’ouvre aujourd’hui exige sa démission.
sacrifices. Même s’il reste en place, tous lui pronostiquent toutefois un chemin de croix jusqu’à la fin 2010. Après avoir concédé des largesses sociales, Sócrates va devoir appliquer d’ici peu le plan d’austérité dicté par Bruxelles via des coupes claires dans les dépenses sociales (santé, indemnités chômage, subventions, accès au RMI…). «Depuis dix ans, le pouvoir exige que les Portugais fassent des sacrifices, explique Manuel Villaverde Cabral, le politologue. Je ne crois pas qu’ils supporteront plus longtemps.»
José Sócrates, pris entre l’enclume sociale et le marteau financier ? «Il est pieds et poings liés, renchérit José Manuel Fernandes. Le modèle industriel portugais, vieux de cinquante ans, est moribond, et rien ne le remplace. Le pays ne produit qu’entre 30 et 40% de ce qu’il consomme. La marge de manœuvre de Sócrates est très faible.»
Pourra-t-il rebondir ? Ricardo Costa, de l’Expresso, et d’autres observateurs en sont convaincus : «Ce type a plus de vies qu’un chat. Il est très dur, très résistant, il sait encaisser les coups. Une vraie bête politique qui sait sortir ses griffes lorsqu’il est le plus affaibli.»

    PEC? Para os pobres e classe média,porra!












    Alojamento: 

    Quatro ministros e nove secretários de Estado pedem apoio

    Governantes com subsídio para casa

    Quatro ministros e nove secretários de Estado vão receber por mês 1400 euros de subsídio de alojamento para viver em Lisboa. A ajuda de custo foi concedida pelo ministro das Finanças, Teixeira dos Santos, segundo dois despachos publicados ontem em Diário da República.

    Desde que residam a mais de 100 km da capital, os governantes têm direito, por lei, a um subsídio de alojamento que corresponde a 47 euros por dia. Ou seja, 1400 euros por mês. Em Lisboa, o arrendamento de um apartamento T2 ou T3 varia, em média, entre os 750 e os 900 euros.
    O ministro dos Negócios Estrangeiros, que declara residência permanente no Funchal, solicitou pela segunda vez o subsídio de alojamento. No anterior Governo, Luís Amado recebeu cerca de 16 mil euros por ano.
    Com residência em Bruxelas, a ministra do Trabalho, Helena André, também irá receber ajudas de custo. Assim como os ministros da Agricultura, António Serrano (residente em Évora), e da Justiça, Alberto Martins (residente no Porto).
    Nove secretários de Estado, entre os quais Laurentino Dias e Carlos Zorrinho, irão auferir também ajudas de custo. Por ano, cada um dos governantes vai receber cerca de 17 mil euros de subsídio de alojamento.
    O presidente do Conselho Económico e Social, Silva Peneda, e o seu chefe de gabinete, Fernando Santos Pereira, também têm direito a 1400 euros/mês e 940 euros/mês, respectivamente.
    SAIBA MAIS
    O QUE DIZ A LEGISLAÇÃO
    A lei determina que aos membros do Governo que não tenham residência permanente em Lisboa ou numa área circundante de 100 km pode ser concedida habitação por conta do Estado ou atribuído subsídio de alojamento.
    4821€
    Os ministros têm um vencimento-base de 4821 euros, ao qual acresce um abono mensal de mais de 1900 euros para despesas de representação.
    4450€
    O vencimento dos secretários de Estado é de 4450 euros mas têm ainda direito a um abono mensal de mais de 1500 euros para despesas de representação. 
    TEIXEIRA DOS SANTOS TAMBÉM TEM DIREITO
    O ministro das Finanças, Teixeira dos Santos, que concedeu o subsídio de alojamento aos colegas de Governo, também tem direito a ajudas de custo para viver em Lisboa. Apesar de morar há mais de dez anos na capital, o governante tem residência permanente em Paranhos, junto à Faculdade de Economia do Porto, onde deu aulas antes de integrar o anterior Executivo de José Sócrates.
    Em 2005, Teixeira dos Santos solicitou o subsídio, tendo recebido mais de 1300 euros/mês, mas neste ano poderá voltar a pedir. O despacho de autorização terá de ser assinado por Sócrates.
    BENEFICIÁRIOS
    MINISTROS
    Luís Amado, Negócios Estrangeiros
    Alberto Martins, Justiça
    António Serrano, Agricultura
    Helena André, Trabalho
    SECRETÁRIOS DE ESTADO
    Laurentino Dias, Desporto
    Maria Manuel Leitão Marques, Modernização Administrativa
    José Junqueiro, Administração Local
    Fernando Serrasqueiro, Comércio
    Bernardo Trindade, Turismo
    Carlos Zorrinho, Energia
    Manuel Pizarro, Adjunto e da Saúde
    Óscar Gaspar, Saúde
    Alexandre Ventura, Educação
    CONSELHO ECONÓMICO E SOCIAL
    José Silva Peneda, Presidente
    Fernando Santos Pereira, Chefe de gabinete



    Ana Patrícia Dias/José Rodrigues


    [Correio da Manhã]

    terça-feira, 23 de março de 2010

    domingo, 21 de março de 2010

    Spring...









    Às pinguinhas...grande tretas, é um romancezeco?


    Declarações de Isabel Alçada (Alçada?)

    Tipificação de agressões a professores como crime público “é uma possibilidade”








    “Isso é uma questão que tem vindo a ser colocada na nossa sociedade e nós estamos a estudar essa questão. É uma possibilidade”, disse hoje Isabel Alçada aos jornalistas à margem da plantação de uma Árvore do Centenário na escola secundária de Camões, em Lisboa.

    A Federação Nacional de Professores (Fenprof) anunciou no sábado que vai propor à tutela que a violência exercida sobre os professores seja considerada crime público, deixando assim, por exemplo, de ser necessária uma queixa do professor agredido para que tenha lugar qualquer acção criminal.

    A medida consta de uma resolução do Conselho Nacional da Fenprof sobre prevenção de situações de indisciplina e violência na escola que foi hoje apresentada em conferência de imprensa. 

    (Público)




    Primavera...