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RETRAITES - Le plan du Parti socialiste
Par Marc Vignaud
Martine Aubry espère convaincre les Français que le gouvernement prépare une réforme injuste dans laquelle tous les efforts porteront "sur les salariés" © AFP PHOTO / FRANK PERRY
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En attendant, à l'issue d'un Bureau national du parti mardi soir, Martine Aubry a levé le voile sur les nouvelles sources de financement qu'elle compte dégager pour financer "sa" réforme. L'objectif est de financer un système de retraite fondé sur "un compte temps à donner à chaque citoyen" qui choisirait son âge effectif de départ en retraite.
Pour y parvenir, le parti socialiste veut majorer les prélèvements sociaux sur les bonus et les stocks options, faire participer les fonds d'intéressement et de participation au financement des retraites à hauteur de 3 milliards d'euros par an et augmenter la CSG qui pèse sur les revenus du capital (à l'exception des livrets d'épargne et de la plus-value réalisée sur la résidence principale). Les entreprises devront mettre la main à la poche avec l'augmentation de la nouvelle contribution sur la valeur ajoutée mise en place par le gouvernement pour remplacer la taxe professionnelle. Le taux passerait de 1,5 % à 2,2 %, uniquement pour les grandes entreprises.
Surtaxe sur les banques
Le Parti socialiste propose également d'augmenter à partir de 2012 (une fois la crise estompée) les cotisations patronales et salariales de 0,1 % par an pendant 10 ans pour atteindre 1 % au bout de cette période, ce qui devrait permettre de récolter 12 milliards d'euros supplémentaires pour les retraites. La première secrétaire du Parti socialiste a aussi annoncé une surtaxe de 15 % de l'impôt sur les sociétés acquitté par les banques et institutions financières.
Avec une telle batterie de mesures, le PS prévoit de récolter les 45 milliards d'euros nécessaires à l'horizon 2025 pour financer les retraites, selon les chiffres du Conseil d'orientation des retraites. Martine Aubry espère même récolter 5 milliards d'euros supplémentaires pour financer les retraites des salariés aux emplois pénibles... Et prouver ainsi qu'il n'est pas nécessaire de remettre en cause la retraite à 60 ans, chère aux Français.
5 comentários:
45 milliards d'euros nécessaires à l'horizon 2025 pour financer les retraites???
douteux para 18 a 23 milhões de reformados dá 2000 a 2300 euros suplementares por reformado
é pouco infinitamente pouco
Portugal está muito longe de ser a França.
Curioso que lá já estão preocupados com um horizonte até 2025 para cumprir o programa de Reformas aos 60 anos.
Aqui continua-se a falar num horizonte de 1 a 3 anos...
Ontem o Presidente do BPI já foi alertando que estamos muito próximos da bancarrota !...
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Parece que pela Lusitânia houve quem jogasse os dinheiros nas corridas de cavalos...e tivesse perdido.
Como dizia a minha tia,quando organizava uns chá-canastas com as senhoras do Movimento Nacional Feminino:
-Os pobrezinhos ficaram-nos a dever uma pipa de massa...
Estou a ver que qualquer dia, por cá, ainda vão conseguir enterrar o pessoal, antes de chegar à idade de reforma :)
A ideia deles é precisamente essa...já gastaram o dinheiro da Segurança Social e da CGA, por isso é que não há guito.
O Estado deixou de descontar como patrão para a CGA, como qualquer mau patrão e a Segurança Social paga subsídios a quem nunca fez descontos.Se isto não é gestão danosa, é o quê?
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